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Un peu d’histoire

 

Les origines de Rillé remonteraient au néolithique, comme en témoigne aujourd’hui la présence de mégalithes (Les Trois Chiens et la pierre Saint-Urbain).

 

  • Les Trois Chiens :

Seul alignement du département.

Il s’agit en fait de 6 pierres, dont 3 pierres principales, et 3 blocs qui affleurent. Le plus grand à l’est mesure 2,70 m de haut et celui du centre 1,70 m. Le troisième est renversé. L’alignement est approximativement est-ouest.

La légende raconte que Gargantua poursuivi par des chiens, les auraient pétrifiés.

 

  • Pierre de Saint Urbain est un petit menhir triangulaire appelé aussi la « Pierre pointue » qui mesure 1.25 m accessible et visible en plein champ à la limite du Maine et Loire

 

Le minerai de fer en a fait sa richesse, dès le début du Moyen Âge, voire peut-être vers la fin de l’Antiquité.

Aux XIIe et XIIIe siècles, Rillé est une baronnie d’Anjou puissante et prospère.

Un essor qui croît avec l’arrivée des reliques de saint Loup, apportées (avec celles du pape saint Urbain) par le baron Hardouin IV de Maillé en 1203.

 

La prospérité de Rillé, présente jusqu’au XVIe siècle, se devine aujourd’hui encore dans un bâti de pierre de qualité, tant dans les parties défensives que dans les habitations.
Comme dans beaucoup de villes et villages, après le faste du Moyen Âge s’ensuit une période de déclin.

 

L’activité à Rillé est à l’image de sa population qui décline jusqu’au XIXe siècle : de 490 habitants en 1826, l’on passe à 758 âmes en 1897.
Puis de nouveau la décroissance au XXe siècle.
Aujourd’hui la commune compte 312 habitants au 1er janvier 2022.

EGLISE SAINT-LOUP XI, XII et XVIème siècles

 

C’est un beau monument assez composite, formé par l’église de l’ancien prieuré fondé au XIe siècle, et dont les moines ont bénéficié
des largesses des puissants seigneurs de Rillé. En effet, en rehaussant la digue de l’étang au XV siècle, l’église paroissiale a été inondée et a fini par disparaître. Il subsiste une
portion de mur méridional en petit appareil et une petite fenêtre en plein cintre condamnée, qui rappellent ses origines du XIe siècle. Un grand arc de chœur brisé (XVe siècle) ouvre
sur un chœur et un transept très larges du XIIe siècle. Le bas-côté, construit après l’arrivée des reliques de saint Urbain en 1213, a eu sa voûte refaite au XVIe siècle. Le clocher
du XII siècle a été terminé par une flèche au XVe siècle, époque de la construction du porche et de la sacristie, enjolivés au XVIe siècle. Il subsiste des stalles du XVe siècle dans
les bras du transept, et un autel en bois sculpté a été installé en 1998.

 

GISANT-RELIQUAIRE

L’église Saint-Loup possède deux châsses des reliques de saint Loup et de saint Urbain. Saint Loup est le patron de l’église. On a donné son nom à la fontaine du bourg, pour la sanctifier, et Urbain Ier est un pape dont on a pris le nom pour le donner à un menhir, afin de lutter contre un probable culte païen. C’est le baron Hardouin IV de Maillé qui apporta les reliques du
pape, ce qui attira les foules de pèlerins. En 1793, les précieuses reliques furent enfouies dans le cimetière par de pieuses mains, qui entendaient les protéger de la tourmente révolu- tionnaire. Elles retrouvèrent leur place au XIXe siècle. On a construit un gisant reliquaire pour abriter la châsse de saint Urbain dans un enfeu du collatéral nord. Le prêtre de la paroisse obtint même de Rome des reliques supplémentaires d’Urbain Ier.

 

MÉCANISME D’HORLOGE

Ce mécanisme, qui n’est pas protégé par un cabinet clos, vient d’être classé Monument historique. Il est sur un support en bois. Il est composé de deux cadres horizontaux avec deux corps de rouages. Le châssis est en fer forgé et en bronze. On a identifié des pignons à cage d’écureuil, des barillets en bois, une manivelle d’origine et un régulateur en bon état. Les spécialistes qui l’ont étudié évoquent un «échappement en bronze à roue de rencontre (à verge) » et une « sonnerie des heures par roue à chaperon ». Si le mouvement et la sonnerie ne sont pas en état de marche, le mécanisme semble en bon état et pourrait être restauré.

Le Moyen Âge très présent à Rillé

Une motte féodale ? Une croix est dressée sur une butte de 10 mètres de haut environ, qui pourrait être le témoignage d’une motte féodale qui protégeait le site dès le Xe siècle.
 

Des fortifications symboles d’une période faste.
• La porte, qui fait office de symbole de Rillé, date du XIIIe siècle.
• Les autres vestiges concernent des remparts (courtines et tours) qui sont du XVe siècle.
Par rapport à la situation géographique de la motte féodale et de ces remparts, la porte-symbole n’aurait pas été celle du village, mais l’entrée nord du château féodal aujourd’hui disparu.
 

La richesse de Rillé au XVe siècle

Le rehaussement de la digue de l’étang de Rillé, à la moitié du XVe siècle est une époque charnière. Il y a les constructions d’avant, et celles d’après cet aménagement. Ce qui permet de dater les remparts (dont quatre tours subsistent) au XVe siècle, protégés de douves (en effet, au XVIIe siècle, les seigneurs y avaient droit de pêche).
De magnifiques bâtisses en pierre de tuffeau de cette époque témoignent de cette richesse (rue de la Poste et rue de l’Eglise). Remaniées au fil des siècle, elles ont fait l’objet de récentes restaurations.

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