Passez une journée au lac de Rillé !

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Une balade 100 % nature autour de la réserve ornithologique de Rillé, entre fermes et observatoires, sur de petites routes goudronnées et de larges sentiers.

Autour du lac de Rillé, observer les oiseaux depuis son vélo

• Le départ se fait au camping Huttopia (1) à quelques kilomètres de du village de Rillé. Des vélos, y compris électriques, sont d’ailleurs proposés en location sur place. Petite mise en jambe sur le sentier piétonnier (mais accessible aux vélos) qui fait le tour de l’étang de Pincemaille, sur 4 km. On roule quelques dizaines de mètres sur l’herbe, avant de rejoindre le sentier, une fois passée la base de téléski nautique. Les pêcheurs sont installés tout autour de cette réserve de pêche (2), levant carpes, friture d’eau douce et poissons-chats.
• Après les poissons, place aux oiseaux. La retenue des Mousseaux est une réserve ornithologique. Le premier observatoire s’offre d’ailleurs presque immédiatement, accessible par un petit chemin forestier pédagogique qui s’enfonce dans le bois. On s’imprègne au passage de l’odeur de pin chauffé au soleil.
• La petite cabane (3) gérée par la Ligue de protection des oiseaux ouvre un panorama discret sur la réserve ornithologique. A travers les petites fenêtres, on peut facilement observer un héron ou une aigrette se déployer au-dessus du plan d’eau, ou apercevoir l’un des cygnes, qui ont élu domicile ici. Plus de 250 espèces ont été répertoriées sur le site. Avec une paire de jumelles et un peu de patience, on peut en observer une dizaine. Les jeudis 21 et 28 juillet, 11 et 18 août de 10 h à 12 h 30, des permanences d’observation sont proposées par la LPO, avec prêt de jumelles et de longue-vue.
•  On rejoint ensuite l’itinéraire balisé, en partant droit devant, à la sortie de l’observatoire. La route n’est pas réservée aux cyclistes, mais c’est tout comme. Peu voire pas de circulation, un silence total. A main gauche, la réserve d’eau, que l’on aperçoit aux détours de virages, à main droite, des troupeaux de vaches, qui paissent paisiblement. Un crochet vers le second observatoire s’ouvre rapidement. Le détour (1,5 km aller-retour) vaut le coup, car la cabane est un peu plus isolée. On y écoute le froissement des roseaux (4) et les pépiements, les yeux rivés sur la surface de l’eau
• Quelques kilomètres plus loin, un nouveau point d’observation, depuis le bord de la route cette fois. Poules d’eau et canards pullulent et, selon les heures, le cri des sternes, qui ont leur radeau dans cette anse (5). On se relance tout en douceur dans les lacets, jusqu’à l’extrémité nord de la retenue des Mousseaux. Un nouveau petit détour est proposé, jusqu’à l’embarcadère. Là encore, c’est le calme qui prévaut, dans ce site idéal pour un pique-nique ou une courte sieste.
•  Retour sur la route, mi-ombre, mi-soleil (6), qui fait une incursion imperceptible dans le Maine-et-Loire. On roule jusqu’au hameau du « Gué-Morin », situé, nous indique un panonceau, à 68 m d’altitude. C’est dire qu’un dénivelé excessif n’est pas à craindre ! On quittera là l’itinéraire balisé « 26 » qui promet le tour du lac à vélo, pour s’éviter de pousser inutilement jusqu’à Breil. On peut en effet traverser là le Lathan, sur un charmant petit pont de pierre (7), pour rejoindre rapidement un large chemin à couvert (serrer à gauche, côté lac). On profite de l’ombre de hauts arbres, tout en guettant le vol de quelques rapaces des bois.
• A l’abord du camping, on peut profiter encore un peu des bords de la retenue, dans un espace plus aménagé (8), ou suivre les rails pour rejoindre le parking… Ou s’offrir une pause rafraîchissante à la cafétéria.

les variantes

> Pour une version courte,
on peut facilement supprimer le tour de l’étang de Pincemaille, pour ne faire que le circuit qui entoure le lac des Mousseaux : une étroite bande de terre carrossable sépare les deux retenues (4 km en moins).
> Pour une version longue, on peut emprunter l’itinéraire « 26 » dans sa totalité, jusqu’au village de Breil. (4 km supplémentaires).

Source : article NR Publié le 28/07/2019