Découvrez l’histoire du bourg de Rillé grâce à son sentier découverte

Rillé village d’origine gallo-romaine a connu différentes dénominations venant du latin régulus et du suffixe acum/ Ruilacius, Ruilacus, Ruilacum

Au XI èmé siècle il était une des 32 villes fortifiées des Comtes d’Anjou. Son lac situé alors (jusqu’en 1850) à l’est faisait partie intégrante du système défensif composé aussi d’imposantes murailles dont il reste la « Porte Fortifiée » et d’autres vestiges que  le promeneur peut apercevoir depuis les rues des Jauneaux et de la Fontaine Saint Loup .

Rillé fût autrefois une ville de plusieurs milliers d’habitants avec hospice, halles, palais de justice et même une synagogue  ( Une foire de saint Loup est citée plusieurs fois au moyen age) mais ne comptait plus que 790 feux en 1764 et environ 300 âmes aujourd’hui.

Elle fût aussi (XIIIème siècle) surtout un grand centre de pèlerinage dédié aux cultes de Saint Loup et de Saint Urbain  et reçut en cette qualité la visite de Philippe le Bel et Louis XIII.

Principales curiosités :

–          l’Eglise paroissiale ou Eglise Saint Loup

–          La Fontaine Saint Loup et son lavoir

–          Le Lathan

–     puis Le lac et des sites mégalithiques comme la pierre Saint Urbain (près de Moque-Souris)

•   L’Eglise Saint Loup :

L’église paroissiale actuelle est celle de l’ancien prieuré.

La chapelle du moyen age, dépendance du château sur la rive droite du Lathan, a disparu en 1445 sous les eaux de l’ancien lac du fait d’ Hardouin X de Maillé pour mieux protéger la cité.

La nef a été érigée au XI ème siècle . Elle a reçu au Xlléme un transept, un chœur en berceau brisé à chevet plat, deux absidioles et un clocher puis un collatéral nord au XIIIéme pour accueillir les reliques de Saint Urbain et de Saint Loup). La flèche a été érigée au XVIème siècle

Le culte des reliques de Saint Urbain, Pape (222 à 230) martyr ayant eu la tête tranchée sous Septime Sévère et de Saint Loup ( ?-900)  évêque d’Angers, a fait de Rillé un grand centre de pèlerinage

Pendant la Révolution (1793) la chasse contenant les précieuses reliques fût profanée. Ces dernières furent recueillies par un certain Tulasne puis, suite à une commission d’enquête en 1831, furent de nouveau accueillies en l’Eglise Saint Loup

Elles reposent depuis, pour Saint Urbain dans l’enfeu à gauche du transept, et pour Saint Loup dans l’enfeu a droite du transept 

Le pèlerinage est ensuite tombé dans l’oubli

•    La Fontaine Saint Loup et son lavoir :

L’eau de la fontaine jaillit de sous son monticule ogival empierré et maçonné, et  alimente le lavoir communal placé en dessous

Ce fût longtemps, jusqu’à une époque récente, un lieu de pèlerinage important au même titre que l’Église paroissiale qui porte le même nom 

Il était censé guérir, particulièrement les enfants des fièvres malignes et du « mal de Saint Loup ». Ce mal comprenait en fait la peur, les angoisses , les maladies nerveuses donnant lieu à convulsions ( danse de Saint Guy…..)

•  Le Lathan :

Son nom vient du latin Athéna, nom de la villa qui fût le centre primitif de Longué où le Lathan se jette dans l’Authion. Jusqu’au XVIIIème siècle la rivière s’appelait l’Athan

Le Lathan prend sa source aux abords du château de Champchevrier à Cléré les Pins. Après avoir traversé Savigné sur Lathan, le domaine communal de Hommes et Channay sur Lathan, puis Rillé en direction de l’ouest il vient alimenter le lac de Rillé avant de traverser Breil, La Pellerine, Linières-Bouton où il oblique vers le sud……et plus tard se jette dans l’Authion.

Il reçoit la Sare à l’est à 1,5km du pont de Rillé, puis le ruisseau de la Maladrie à 500m.